Cet “éco-score” a été conçu par un collectif d’industries agro-alimentaires indépendant (dix acteurs de l’alimentation « engagés pour une alimentation durable ») : sur le modèle du “nutri-score”, allant de A à E. Il a pour objectif de prendre en compte l’analyse du cycle de vie du produit, la production, le transport, la fabrication des emballages, comme l’ a expliqué Shafik Asal, cofondateur de ECO2 Initiative et Etiquettable, lors d’une visioconférence.
Cela donne lieu à un score sur 100, à partir de l’analyse du cycle de vie (ACV) de 2 500 aliments, selon leurs impacts environnementaux (production, transport, fabrication des emballages…) celui ci est ensuite pondéré par des “critères qualitatifs supplémentaires” via un système de bonus/malus tenant compte de la recyclabilité des emballages, des labels, du pays de provenance, de la saisonnalité..
Ce concept se base sur les données d’Agribalyse, produites par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Il est destiné à mieux informer et “sensibiliser” les consommateurs sur l’impact environnemental des produits alimentaires. Par ailleurs cet affichage environnemental répond à l’une des préconisations de la Convention citoyenne pour le climat, elle sera disponible sur les applications des partenaires du collectif qui le promeut.
Ce lancement intervient alors qu’en parallèle, le gouvernement prévoit de lancer son propre Éco-Score trés bientôt , dans le cadre de la loi Économie circulaire.
Une réflexion sur « L’Eco-score s’annonce après le Nutriscore »
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