La vitamine D, connue pour prévenir: l’ostéoporose en combinaison avec le calcium, certains types de cancers, a pour objet essentiel de stimuler l’immunité, or, il est difficile à trouver dans l’alimentation sauf dans l’huile de foie de morue essentiellement. Notre corps la synthétise grâce aux rayons ultraviolets du soleil, encore faut-il ne pas rester trop éloignés de ces rayons, mais alors s’exposer les mains, les avant-bras et le visage est déjà un bon principe. En temps normal, 8 Français sur 10 manquent de vitamine D.
L’idéal est de déterminer précisément quel est votre taux de vitamine D. Votre médecin vous prescrira une mesure de votre taux sérique (taux dans le sérum sanguin, le sérum étant le liquide de votre sang, dans lequel baignent vos globules).
L’OMS en 2017 mettait l’accent sur une supplémentation de vitamine D en hiver soulignant l’intérêt de ces prises en accord avec votre médecin, pour se protéger des infections respiratoires et cette année on ne peut que répéter ces préconisations, face à l’épidémie que nous vivons.
En particulier, les personnes de plus de 70 ans synthétisent 4 fois moins de vitamine D qu’une personne jeune, à exposition comparable, à cause du vieillissement de la peau. Une personne âgée sortant peu sera presque automatiquement carencée.
On peut donc à nouveau relayer cette recommandation renforcée il y a quelques jours (le 27 octobre 2020) par la publication d’une étude faite en Espagne sur 230 patients hospitalisés. Cette étude montre que 80 % d’entre eux sont carencés en vitamine D, contre 47 % de la population générale. Publiée dans le Journal of clinical endocrynology and metabolism, cette étude constate à nouveau l’existence d’un point commun chez des patients atteints d’une forme grave de Covid-19 : un manque de vitamine . La vitamine D joue en effet un rôle crucial pour réguler le système immunitaire.