La voiture propre serait-elle la voiture électrique ?
C’est ce que nous dit le gouvernement, qui, sous prétexte de « renouveler le parc automobile français en faveur des véhicules propres », a mis en place un « bonus écologique » offrant une réduction pour tout achat d’une voiture électrique. Et c’est ce que tente de nous convaincre les constructeurs automobiles tout autant que le gouvernement. Pourtant ce n’est pas si simple et ça pourrait même être tout l’inverse comme le montre Nicolas Meunier dans son livre « L’arnaque de la voiture propre ». Ce livre est l’œuvre de Nicolas Meunier qui a eu une formation d’ingénieur spécialisé dans l’automobile (ESTACA).
“Il faut en effet d’abord prendre en compte la construction du véhicule, qui dégage plus de CO2 pour une voiture électrique qu’à essence, notamment à cause de la multitude de métaux nécessaires : lithium, aluminium, cuivre, cobalt. La voiture propre n’existe pas, même électrique et son bilan écologique, en prenant en compte sa production, batterie comprise provoque une énorme pollution minière. Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme donc une très grande quantité de métaux” .
Concernant le 100% électrique, l’auteur livre une accusation contre les opérateurs, et notamment contre leurs systèmes de paiement complexes devant leurs bornes, citant notamment cet utilisateur qui, malgré sept cartes différentes, correspondant à divers organismes, n’a pas pu se recharger sa voiture.