C’est suffisamment important pour que nous relayons cette alerte que l’on mène à travers de nombreuses ONG depuis longtemps.
Le constat, accablant, est détaillé dans un rapport que vient de publier le réseau mondial des académies des sciences et de médecine, l’InterAcademy Partnership (IAP). 130 académies nationales,ont font le lien entre les systémes alimentaires les plus classiques et le contexte du changement climatique, et ce juste avant la COP 24. En effet le rapport rappelle qu’une personne sur trois sur la planète est mal nourrie, un chiffre qui pourrait passer à une sur deux d’ici 2030 si nous continuons sur la même voie. Il y a aussi de plus en plus d’obèses dans le monde, et ils sont aujourd’hui plus nombreux que les personnes d’un poids insuffisant. Deux aspects de ce que nous pouvons désigner comme de la malnutrition, d’autant que des troubles de carences en micro-aliments y est associés( (comme le fer, l’iode, le fluor, essentiels au corps mais à très petites doses)”, précise l’IAP.
“En plus du changement climatique, nos systèmes d’alimentation actuels impactent négativement la santé des gens autour du monde. Les régimes très riches en calories sont devenus moins chers, et cela a des implications sérieuses pour la santé publique, l’obésité et la malnutrition,” affirme le professeur Volker ter Meulen, président de l’IAP. Désireuse de “faire entendre la voix de la science lorsqu’on aborde les priorités sociétales”, l’IAP propose dans son rapport une longue série d’orientations, pour mieux nous nourrir demain.
Globalement, il est nécessaire de revoir l’ensemble du système alimentaire, qui inclut bien sûr l’agriculture, mais aussi la transformation des aliments, le commerce, l’environnement, la santé…