Au forum économique mondiale et quelques semaines aprés le fin de la COP 21 à Paris et quelques jours avant le sommet de Davos a été publié l’édition annuelle du Global Risks Report
Depuis la première édition en 2006, c’est la première fois qu’un risque environnemental atteint la première position. Du point de vue de la gravité, c’est l’échec de l’adaptation au changement climatique et de l’atténuation de ses effets qui arrive en première position.
C’est la première fois qu’un risque environnemental arrive en tête de ce rapport depuis sa première édition de 2006. Il est suivi par les armes de destruction massive (2ème), les crises de l’eau (3ème), les migrations forcées de grande ampleur (4ème) et un choc sévère des prix de l’énergie (5ème).
«Le changement climatique conduit à l’amplification d’un nombre de risques plus important que jamais sur fond de crises de l’eau, de pénuries alimentaires, de croissance économique contrainte, d’affaiblissement de la cohésion sociale et d’accroissement des menaces sécuritaires», juge Cecilia Reyes, en charge de la gestion des risques d’un groupe assuranciel. Le changement climatique n’arrive toutefois qu’en troisième position en matière de probabilité de risque. Il cède la place aux migrations forcées de grande ampleur (première position), qui ont connu la plus grande progression depuis 2014, aux évènements météorologiques extrêmes (2ème). Il est suivi par les conflits interétatiques avec des conséquences régionales (4ème) et les catastrophes naturelles majeures (5ème).