Face aux risques naturels croissants, comme les crues exceptionnelles qui viennent de toucher le sud-est de la France, la nécessité d’ Investir dans la transition climatique devient plus que jamais une nécessité économique et sociétale: c’est ce que souligne Camille Chaussinand Maitre de conférences à Sciences po de Grenoble .
L’été 2024 a été le plus chaud jamais enregistré, d’après le programme d’observation de la Terre Copernicus. Si ce triste record devient presque une habitude, année après année, il demeure un signal d’alerte constant sur notre incapacité à tenir, pour le moment, nos objectifs en matière de politique climatique.
Tout comme l’alerte sur les changements climatiques qui a été donnée depuis des années par le Giec,sans que les scientifiques ne soient entendus. C’est seulement lorsque notre pays , notre région est touchée par des éléments extrêmes qu’on y fait référence alors que les dégâts causés par le climat dans tous les pays du Monde s’alourdissent de jour en jour. Le réchauffement climatique provoque des bouleversements profonds dans nos écosystèmes, exacerbant la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles.
Ces perturbations accroissent la vulnérabilité des territoires, appelant à une refonte urgente de nos systèmes de gestion des risques et des crises. Il est donc indispensable d’évoluer vers une logique de prévention véritable et d’anticipation systémique.
Or la quasi-totalité des pays du monde ne sont actuellement pas sur la trajectoire nécessaire à l’atteinte de leurs objectifs en matière de climat et notre pays n’est pas non plus à la hauteur des objectifs de l’accord de Paris et des enjeux qui s’affirment.