Voilà le rapport tant attendu concernant le travail de ce comité d’experts concernant la sur’exposition face à ces fameux écrans qu’ils soient sur des smartphones, des tablettes, des consoles ou des jeux connectés.
Ce rapport sur l’usage des écrans chez les enfants rendu en cette fin Avril conduit cette élue à s’exprimer ainsi : « Nous avons perdu six ans », déplore la sénatrice Catherine Morin-Desailly qui en avait demandé la mise en place dés 2018.
Les écrans sont devenus tellement omniprésents qu’on peut désormais les comparer à des prothèses robotiques, véritables extensions du corps humain. Si les adultes ont du mal à s’en servir correctement, on peut légitimement s’inquiéter sur l’utilisation qu’en font les enfants. Addiction, désinformation, dysmorphophobie, retard de langage… Les risques sont nombreux, et les conséquences des écrans encore mal compris.C’est l’objet de “ces conclusions d’une commission d’experts sur “l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans” afin d’en réguler l’usage.
Les experts alertent sur les lourdes conséquences d’une « hyperconnexion subie des enfants », « pour leur santé, leur développement, leur avenir », mais aussi plus largement pour l’avenir « de notre société » et « de notre civilisation ». Leur rapport formule donc plusieurs propositions fortes : interdiction des écrans pour les moins de 3 ans, interdiction de l’usage du téléphone portable avant 11 ans et autorisation d’accès aux réseaux sociaux à partir de 15 ans, seulement sur les plateformes qualifiées d’« éthiques ».
Cette commission devra maintenant évaluer les dispositifs mis en place depuis 2017 comme l’interdiction du portable au collège ou encore l’obligation d’installer un dispositif de contrôle parental sur les différents terminaux (smartphones, ordinateurs, télévisions et consoles de jeu) mis sur le marché français. Ce dernier dispositif doit être activé en juillet.
Rapport de la commission d’experts sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans.