Si il y a un espoir de limiter le réchauffement, c’est au prix d’un sursaut international alors qu’attendons nous: que peuvent proposer nos politiques ? ou faut-il que les citoyens réagissent c’est peut-être la solution?? Les scientifiques du Giec viennent de rendre un nouveau rapport alarmant sur le réchauffement climatique.
Le climatologue Jean Jouzel rappelle l’urgence de ce qui est énoncé dans le dernier rapport du Giec. Il a longtemps été vice-président du groupe scientifique, et tire une fois encore la sonnette d’alarme mais cela suffira-t-il?
Comment expliquer que la situation se dégrade malgré la prise de conscience ? Pas facile pour le grand public de s’y retrouver dans ces histoires de réchauffement climatique !
L’accord de Paris, scellé en décembre 2015 lors de la COP21, prévoit de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels ». A la demande des pays les plus vulnérables, comme les nations insulaires menacées de submersion par la montée des océans, a été ajoutée la nécessité de poursuivre « l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C ». Les Etats ont alors commandé au GIEC un rapport spécial sur « les impacts d’un réchauffement global de 1,5 °C et les trajectoires d’émissions mondiales de gaz à effet de serre associées »
Il faut bien avoir en tête que le changement climatique, désormais, ne concerne pas les “générations futures”, mais bien des jeunes qui sont déjà nés. Pour éviter à ces jeunes un climat dans lequel il leur serait difficile de vivre, j’estime qu’il ne nous reste que trois ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Nous n’avons pas le droit de laisser les bras. Nos générations font preuve d’un grand égoïsme.
Ce rapport de 400 pages, établi par près d’une centaine d’auteurs de quarante pays sur la base de plus de 6 000 études scientifiques, donne lieu à un « résumé à l’intention des décideurs » d’une vingtaine de pages, destiné à éclairer les gouvernements.Ce résumé du rapport existe donc pour les décideurs politiques, même s’il est accessible en ligne, et par ailleurs uniquement en anglais.
Comme exemple:En 2050, dit le Giec, il faudra que la demande mondiale en énergie retrouve le niveau de celle de 2010 – alors que cette demande bondit d’année en année. D’ici à la fin du siècle, il faudra que cette demande baisse encore de 25% à 30%, autrement, les 1,5°C seront compromis.
Alors que faisons nous?Le changement c’est maintenant!Trop tard pour arrêter le dérèglement climatique, mais pas pour le limiter ! Il y a des conséquences des changements climatiques que l’on ne pourra plus éviter (ouragans, typhons, sécheresses). Mais en parallèle du travail d’adaptation recommandé par le GIEC aux gouvernements, nous devons réduire nos émissions ! nous devons atteindre le niveau zéro d’émissions fossiles en 2050