La baisse des pollutions observées dans les territoires où le confinement a été décidé a poussé certains observatoires à établir des parallèles entre cette crise sanitaire et la crise climatique,
La menace infectieuse avait donné lieu néanmoins à une mémoire collective et à une documentation étayée de ces épisodes anciens, il n’en n’est pas de même avec la crise climatique: les impacts du réchauffement climatique et des autres changements environnementaux échappent à toute cartographie antérieure et sont complètement inédits pour nos contemporains. L’inconnue sera donc beaucoup plus grande et moins renseignée. Or le Président de la république en avait conclut dans l’un de ces premiers discours« Cette crise est un tournant historique. “Il y aura un avant et un après” disait-il.
L’une des conséquences les plus frappantes du confinement mis en place pour endiguer l’épidémie a été le ralentissement net de l’économie offrant à notre environnement une petite accalmie, largement publiée sur les réseaux d’information sur la pollution atmosphérique tant en Chine, qu’en Europe, comme en France avec un retour de la faune en ville ce qu’on ne pouvait facilement imaginer !
Or le 21 mars 45 députés ont tenté de proposer un plan de relance économique post-Covid-19 sur la transition écologique. Leur argument étant « Nous devons assurer un développement enfin humain, équilibré et responsable, car cette crise interroge notre modèle économique, nos façons de consommer, cette mondialisation sans contrôle », mais il n’a pas emporté le vote à la majorité. Une occasion manquée qui augure mal ce que sera la politique économique, sociale et climatique du Gouvernement après la crise sanitaire du coronavirus.