Pour recouvrir le réacteur nucléaire accidenté de Tchernobyl, le budget nécessaire semble avoir été bouclé par la dernière conférence du G7.
Cette conférence était présidée par l’Allemagne, présidente du club des pays du G7 cette année, avec l’appui de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) qui coordonne les donations pour sécuriser le site nucléaire en Ukraine. Les 180 millions promis mercredi, fournis majoritairement par l’Union européenne et les pays du G7, s’ajoutent aux 350 millions d’euros promis en novembre par la Berd.
Le premier sarcophage de béton avait été construit à la va-vite juste après la catastrophe d’avril 1986 qui avait entraîné une contamination en Europe. Mais près de 30 ans plus tard, celui-ci est fissuré à de nombreux endroits, posant le problème du confinement des matières radioactives, d’où la nécessité de le remplacer durablement.
Il faut dire que le projet est monumental: l’arche s’élévera à 108mètres : il est mené à bien par un consortium des sociétés Bouyhgues et Vinci avec plus de 1000 ouvriers. Au total, la charpente métallique pèsera 23 000 tonnes, soit près de trois fois le poids de la Tour Eiffel.
Une fois achevée et installée, cette enceinte de confinement qui sera équipée de matériels de haute technologie devrait sécuriser le site d’une part, et permettre la déconstruction du réacteur 4 d’autre part.