À la demande du ministère de la Santé, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) s’est penché sur les risques sanitaires encourus par les baigneurs dans le contexte d’épidémie de Covid-19 et les mesures de gestion à mettre en œuvre.
L’arrivée de la saison estivale et la perspective de la levée progressive du confinement posent de manière accrue la question. La Direction générale de la santé ( DGS) a demandé au Haut conseil de la santé publique d’éclaircir ce point et de proposer des mesures de gestion aux collectivités.
La réponse a été : “Le risque majeur pour ces sites de baignade est lié à la promiscuité”, estime-t-elle. En l’état des connaissances, la transmission du virus SARS-CoV-2 est essentiellement inter-humaine, à partir d’aérosolisation de particules virales contenues dans les gouttelettes et par contacts mains-visage »
De la même manière, le HCSP n’a retrouvé aucune donnée sur la survie et le maintien du caractère infectieux du virus SARS-CoV-2 dans les eaux du milieu naturel. « Une étude montre que le SARS-CoV-2 resterait infectieux dans les aérosols jusqu’à trois heures avec une demi-vie médiane d’environ 1,1 heure dans des conditions expérimentales d’aérosolisation, précise-t-il. Des données complémentaires sont absolument indispensables pour caractériser le pouvoir infectant des virus persistants compte tenu de la diminution importante de la charge virale ».
Survie du virus dans le New England journal of Medecine :