Le méthane (CH4) souvent oublié lorsqu’on parle des gaz à effets de serre a pourtant une grande importance. Son pouvoir réchauffant varie dans le temps entre 120 et 28 par rapport à l’illustre CO2. Ce qui les différencie beaucoup c’est leur temps de présence dans l’atmosphère, pour le dioxyde de carbone il perdure 1 siècle tandis que le méthane lui se transforme au cours des ans en eau(H2O) et justement CO2
Son pouvoir réchauffant est trés élevé : 120 fois (mais se transforme en H20 et CO2), et donc à l’échelle de 100 ans son pouvoir descend à 28 quand même en comparaison à celui du CO2( mais qui perdure plus de 100 ans)
Les principales émissions de méthane : 71,6 % Agriculture et surtout élevage et tout particulièrement dans les rizières
37 % proviennent des fuites du système énergétique grisou des mines de charbon, forages de pétrole et de gaz de schiste, des gazoducs et pertes diverse)
22, 5 % dans le traitement des déchets , pour 17 % les décharges et rejets proviennent de la fermentation des matières organiques des matières alimentaires, lisiers, déchets ménagers et industriels , d’où la nécessité de couvrir les fosses à purin, les décharges et d’en récupérer le biogaz ( méthaniseurs)
2,7 % dans le tertiaire
2, 3 % pour les transformations d’énergie
Les autres GES contribuant au réchauffement sont rappelons le les HFC des climatiseurs et réfrigérateurs qui comptent pour 6 %, le protoxyde d’azote N2O pour 6 % aussi( en provenance des engrais azotés) et donc le CH4 pour 32 % (dont 37 % proviennent des fuites du système énergétique grisou des mines de charbon, forages de pétrole et de gaz de schiste, des gazoducs et pertes diverse)
Sortir des énergies fossiles est donc bien une solution au dérèglement climatique