L’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) vient de publier, les données annuelles de deux programmes de surveillance des résidus de pesticides dans l’alimentation pour 2022, pour110 829 échantillons alimentaires.Les résultats continuent de montrer une petite amélioration pour les consommateurs, même si certaines nuances restent inquiétantes.En moyenne, 59 % d’entre eux attestent de la présence d’au moins un pesticide, mais en quantité insuffisante pour être proprement quantifié, mais 23 % des échantillons présentaient plus d’un pesticide quantifiable.
En 2022, ces programmes de surveillance dans le cadre EU MACP se sont intéressés à 11 727 échantillons (du lot total évoqué plus haut) de chou, de pêche, de tomate, de fraise, de pomme, de laitue, d’épinard, d’orge, d’avoine, de lait de vache, de vin et de graisse de porc – dont près de 90 % étaient d’origine européenne.
En 2022, les données françaises portaient sur plus de 13 000 échantillons (le troisième plus grand nombre après l’Allemagne et la Grèce), dont 76 % sont d’origine française . Elles ont été fournies par trois directions générales : celle de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), celle de l’Alimentation (DGAL) et celle des Douanes et Droits indirects (DGDDI). Pour l’ensemble de ces analyses, la France reste dans la moyenne européenne, comptant entre 2,3 et 3,7 % d’échantillons dont les résidus dépassent leur LMR – un résultat sensiblement similaire aux deux années précédentes.
Télécharger le rapport de l’EU MACP 2022
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-43991-efsa-eu-macp-2022.pdf2.
Télécharger le rapport MANCP 2022: programme pluriannuel de contrôle national (MANCP)
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-43991-efsa-mancp-2022.pdf