Le nouveau rapport Secten présenté par le CITEPA, montre une diminution régulière des émissions d’oxydes d’azote (NOx), depuis 30 ans dans l’Hexagone. Mais les concentrations restent, restent cependant trop élevées : et c’est toujours les transports qui en sont la raison essentielle.
Le secteur des transports a connu une hausse des émissions de 11% entre 1990 et 2017. En particulier, les émissions des véhicules particuliers (VP), qui représentent plus de la moitié des émissions de CO2e du secteur des transports en 2017, ont augmenté de 6% entre 1990 et 2017 (-65% pour les VP essence, +241% pour les VP diesel)
Enfin, alors que toutes les substances suivies dans l’inventaire sont en baisse entre 1990 et 2017, on observe une forte hausse des émissions de HFC (hydrofluorocarbures). Or, les HFC n’étaient quasiment pas utilisés en 1990 : ils ont remplacé les CFC (chlorofluorocarbures) et HCFC (hydrochlorofluorocarbures) progressivement interdits d’utilisation dans le cadre du Protocole de Montréal pour la lutte contre l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique. Les émissions de HFC de 1990 étaient dues, dans leur quasi-totalité, à la production et l’utilisation de HCFC (HFC-143a composant du HCFC-408A et HFC-23 sous-produit du HCFC-22)et étaient très faibles. En considérant l’année de référence de 2005 prise en compte pour les gaz fluorés par la Commission Européenne dans sa feuille de route vers une économie compétitive à faible intensité de carbone à l’horizon 2050 sur laquelle se base le règlement (UE) N°517/2014, la croissance des émissions de HFC de 2005 à 2017 est de 38%.
Le Citepa estime chaque année les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, pour le compte du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES)
Citepa, juillet 2019. Inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre en France –Format Secten
rapport Secten complet (446p. PDF)