En pleine Cop 25, deux ONG environnementales dénoncent la responsabilité des grandes banques mondiales dans le développement des industries carbonées.
De grands groupes financiers ont apporté 745 milliards de dollars au cours des trois dernières années à 258 entreprises, développant des projets d’usines à charbon à travers le monde, selon des données fournies jeudi par les ONG environnementales Urgewald et BankTrack , alors que depuis des années est dénoncé l’impact faramineux des énergies fossiles dans le réchauffement climatique.
Depuis début 2017, 307 banques commerciales ont prêté directement 159 milliards de dollars à des entreprises impliquées dans des projets de centrales à charbon, pour une énergie parmi les plus polluantes de la planète.
Au total, il existe plus de 1 000 projets de centrales ou unités de production de charbon qui, s’ils se concrétisaient, ajouteraient 570 gigawatt au parc mondial de centrales à charbon, l’augmentant ainsi de 28%, impactant encore plus gravement le dérèglement climatique ce que déplorent ces ONG environnementales dans un communiqué conjoint avec un réseau mondial d’ONG partenaires.
Ces « actes sont une gifle à l’accord de Paris sur le climat », considère Greig Aitken de BankTrack.
Des conséquences graves sur l’environnement sont constatées depuis des années: les animaux n’en finissent pas de pâtir du réchauffement climatique, que celui-ci cause des sécheresses qui favorisent les incendies monstres en Australie, ou qu’il empêche la formation de la banquise, tant en Arctique qu’en Antarctique. Mais pour la gent humaine n’oublions pas les immigrations climatiques toujours plus importantes par des habitants des zones impactées par de terribles sécheresses ou par la montée des eaux.