Deux grands professeurs d’économie à l’échelle mondiale, l’un à l’université de Warwick, Andrew Oswald, l’autre à la London School of economics, Nicholas Stern dont les renommées ne sont pas à faire, avaient mis l’accent sur la faiblesse du nombre de publications (57 sur 77 000 communications scientifiques) à propos des modifications climatiques, alors que la sensibilisation semblait avoir démarré à l’échelle internationale dés 1992 avec le sommet de RIO. Ce constat nous interpelle vraiment.
Le dérèglement du climat, directement lié à l’activité économique est un enjeu majeur d’aujourd’hui et de demain, et cependant, il reste un sujet marginal en macroéconomie : ce qui peut que nous inquiéter !
Rappelons que le nouveau Président américain avait rassemblé, pour le jour de la Terre le 22 avril , un sommet virtuel plus de 40 chefs d’États et s’était lui même exprimé en ces termes” que les signes de la dégradation et les conclusions scientifiques sur ce sujet sont indéniables » et que « le coût de l’inaction ne cesse d’augmenter » rompant avec son prédécesseur, qui en niait l’importance.
La loi climat et résilience est en ce moment, en débats devant les parlementaires, espérons que la France saura se montrer bonne élève ! Les travaux de la Convention climat pourtant fort élaborés ne semblent pas pour l’instant avoir été reconnus à la hauteur des demandes formulées. Nous attendons la version finale !