C’est le jour où l’humanité entre en situation de « dette écologique » à partir de ce jour 2 août et le restera pour cent cinquante et un jours, selon les calculs de l’organisation nord-américaine Global Footprint Network.
Chaque année cette ONG calcule, depuis 2006, comment nos modes de vie et de consommation nous mettent en crédit de la planète. Nous avons déjà consommé l’entièreté des ressources – viande, poisson, céréales, bois… – que la Terre est capable de régénérer en une année. Autrement dit, il faudrait 1,7 Terre en terme de surface pour répondre à notre consommation de ressources.
À noter que le Jour du dépassement de la Terre reste une estimation moyenne. La consommation de ressources n’est pas la même à l’échelle nationale, en fonction de la population, mais également de la richesse et de l’empreinte écologiques estimées par habitant.
Et la France ne fait pas partie des bons élèves. Notre jour du dépassement est intervenu le 22 mai comme l’année précédente ce qui veut dire que si toute l’Humanité consommait comme des Français, il lui faudrait 2,9 planètes. Ce serait 5,1 si tous vivaient comme des Américains, 3,4 comme des Russes, 3 comme des Allemands, ou seulement 0,6 comme des Indiens.
Ainsi , cela reste problématique que, le Qatar (par exemple connait son Jour national du dépassement le 10 février), le Luxembourg (14 février), le Canada ou les États-Unis (13 mars), l’Australie (23 mars) et la Russie (19 avril). Certains autres pays montrent une consommation croissante de ressources, font légèrement mieux, comme la Chine (2 juin) ou le Brésil (12 août). Ceci montre les disparités qu’il y a quant aux diverses manières de consommer et d’agir des habitants de notre planète Terre.
Retenons que selon la Footprint Data Foundation et la Global Footprint Network, il faudrait 1,75 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale, dans l’état actuel de nos choix.