Le régime végétarien est souvent loué pour ses bienfaits sur le corps humain. Cependant, une récente étude de l’université d’Oxford vient de montrer qu’il était aussi bon pour la planète: Une nouvelle étude étude britannique publiée lundi 21 mars dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas) met l’accent sur le liens entre les désordres climatiques et les types alimentaires des humains : de plus en plus de terriens augmentent leur ration de viande au détriment des fruits et légumes et ainsi contribuent à une augmentation notables des GES : il ressort de cette étude que le 1/4 d’émissions de GES serait en corrélation avec notre alimentation carnée. Et la facture pourrait encore s’alourdir, avec l’occidentalisation du régime alimentaire dans les pays émergents.
La transition vers plus de régimes alimentaires à base de plantes seraient plus en conformité avec les directives diététiques standards et pourrait réduire la mortalité mondiale par 6-10% et les émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation par 29-70% par rapport à un scénario de référence en 2050.
La valeur monétisée des améliorations de la santé serait comparable, ou dépasserait la valeur des avantages environnementaux des dommages évités par le changement climatique, bien que la méthode d’évaluation exacte utilisée puisse affecter les montants estimés. Dans l’ensemble, il est estimé que les avantages économiques de l’amélioration de l’alimentation pourrait être 1-31 milliards de dollars US, ce qui équivaudrait à 0,4 à 13% du produit intérieur brut (PIB) mondial en 2050.
Cette étude comporte des éléments importants à prendre en compte pour la population mondiale.
Extrait : Plus d’un quart des émissions de GES s’expliquent par notre alimentation, dont 80% par la viande. La facture pourrait encore s’alourdir, avec l’occidentalisation du régime alimentaire dans les pays émergents