L’Anses et les Ministères de tutelles publient un communiqué enjoignant les fabricants de couches bébés de prendre des mesures rapides afin de modifier leur composition afin de garantir des produis sains pour les bébés. l’ANSES avait été saisie dés 2017 aprés une étude parue dans la revue de consommateurs 60 Millions de consommateurs pointant de nombreuses substances indésirables dans les couches bébés.
Ce mercredi 23 janvier, le gouvernement a convoqué les fabricants et distributeurs de couches jetables. Ceux-ci ont pris connaissance d’une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui rapporte la présence, dans leurs produits, de substances chimiques potentiellement toxiques. Des substances qui peuvent migrer dans l’urine des bébés.Ces substances peuvent ensuite entrer en contact avec la peau des bébés, voire migrer dans leur urine. Quand on sait qu’un bébé utilise environ 4 000 couches au cours de ses trois premières années, il y a de quoi d’inquiéter ! La liste des substances incriminées est longue : une soixantaine environ, dont du glyphosate, herbicide contesté produit par la firme Monsanto, ainsi que des pesticides interdits depuis une quinzaine d’années. Certains de ces agents auraient des effets cancérogènes, ou sont des perturbateurs endocriniens.« Certaines de ces substances sont ajoutées intentionnellement, telles que des substances parfumantes (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde), qui peuvent entraîner des allergies cutanées. D’autres substances identifiées peuvent provenir de matières premières contaminées ou de procédés de fabrication (PCB-DL, furanes et dioxines, HAP) », explique le rapport de l’Anses.
“Les ministres exigent des fabricants et des distributeurs qu’ils prennent avant 15 jours des engagements pour éliminer ces substances des couches pour bébé”, selon le communiqué commun.
Une demande qui sera renforcée par des contrôles renforcés de la DGCCRF
Communiqué de presse :