Selon le rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint un niveau « jamais vu depuis 3 millions d’années ». L’activité humaine en est en très grande partie responsable.
« La fenêtre d’action pour agir est presque fermée. » C’est par ces mots que le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas, a présenté le 14e rapport sur les gaz à effet de serre.
Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, a rappelé que le changement climatique aurait « des effets de plus en plus destructeurs et irréversibles » sans « réductions rapides » des émissions. Elena Manaenkova, son adjointe, a pour sa part expliqué que le CO2 « reste dans l’atmosphère pendant des centaines d’années et dans les océans encore plus longtemps », et que « chaque fraction d’un degré de réchauffement planétaire est importante, de même que chaque partie par million de gaz à effet de serre ».
Un rapport de l’organisme des Nations unies chargé de la lutte contre le changement climatique, montrait que les engagements en matière de réduction d’émission de CO2 ont largement augmenté en 2018. Selon l’ONU, 9 000 villes dans 128 pays, 240 États et régions dans 40 pays et plus de 6 000 entreprises dans 120 pays ont pris des engagements et sont répertoriés dans cet « Annuaire de l’action mondiale sur le climat ».
Il est plus que nécessaire d’agir quand on sait que l’évaluation vient d’être faite à propos du coût du dérèglement climatique et des conséquences qui en ont résulté en 2018 qui est de 80 milliards d’euros en 2018
Rappels:Le CO2 est responsable d’approximativement 66 % de l’effet réchauffant des gaz à effet de serre, le second gaz en augmentation est le méthane (CH4), qui participe à 17 % et le 3èmele protoxyde d’azote N2O, qui contribue à environ 6 % du forçage radiatif, qui provient principalement du recours aux fertilisants.