L’Aluminium peut se retrouver partout : dans notre alimentation, dans l’eau du robinet, dans les accessoires de cuisine, les emballages, les cosmétiques, dans les pansements, les médicaments, mais aussi dans les vaccins !
Il est souvent utilisé comme additif alimentaire comme anti agglomérant ou conservateur ; on le trouve inscrit sur l’étiquetage par le codage: : E541 (boulangerie), E173 (colorant), E520 (épaississant), E1452 (émulsifiant), E559, etc… La dose limite est réglementée, la quantité utilisée et donc réduite , cependant les aliments peuvent contenir des quantités d’aluminium plus importantes en raison de l’ajout d’additifs alimentaires ou de la contamination par les emballages et ustensiles de cuisine contenant ce métal. Résultat : l’ingestion d’aliments constitue 95% de nos apports quotidiens en aluminium.
Si les aliments représentent une grande partie de notre exposition à l’aluminium, l’eau du robinet peut également en contenir. En effet, l’aluminium provient du ruissellement des sols mais pas seulement… Lors du traitement des eaux, des agents floculants à base de sels d’aluminium sont ajoutés pour éliminer les particules organiques dans l’eau. La valeur réglementaire de la concentration de l’aluminium dans l’eau est fixée à 0,2 mg/l par la DCE (Directive Cadre Eau) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), mais l’eau de certaines communes dépasse parfois cette limite.
L’aluminium est une neurotoxine qui peut provoquer des lésions graves. Si une dose trop importante d’aluminium arrive dans le cerveau, cela déclenche une encéphalopathie et les neurones meurent massivement. Ce métal a également une influence sur la formation des os et la structure osseuse.
L’EFSA (Autorité Européenne de sécurité des aliments) établit la dose tolérable d’ingestion d’aluminium et l’Afssaps recommande d’abaisser la teneur en aluminium des anti-transpirants de 5% à 0,6%. Mis à part cela, aucune norme ne fixe un taux maximum autorisé.
Que ce soit à travers notre alimentation, nos cosmétiques ou l’eau que nous buvons, sans le savoir, nous absorbons de plus en plus d’aluminium. Pourtant, comme nous venons de le voir, ce métal est d’une part inutile à notre organisme et d’autre part dangereux pour la santé. Il est impossible d’éviter toute exposition mais il est néanmoins possible de la limiter en reconnaissant sa présence.
rappels de vigilance précisés par l’ASEF: | |
Voici un petit rappel des bons gestes anti-aluminium à adopter : | |
– Jetez les ustensiles de cuisine en aluminium et remplacez-les par des casseroles et poêles en acier inoxydable. | |
– Privilégiez les bocaux en verre pour la conservation de vos aliments, notamment les laits pour nourrissons. | |
– Pour les canettes, vérifiez la DLUO (Date limite d’utilisation optimale) car plus le liquide reste dans la canette, plus le risque de contamination est élevé. | |
– Pour vos papillotes, préférez le papier sulfurisé au papier aluminium. | |
– Lisez les étiquettes et bannissez les aliments contenant des additifs alimentaires contenant de l’aluminium | |
– N’utilisez pas d’anti-transpirant contenant des sels d’aluminium. | |
– Evitez les anti-acides ou n’utilisez les qu’occasionnellement. | |