Malgré une amélioration générale de la qualité de l’air ces dernières années, notamment à l’échelle de la métropole grenobloise, les seuils réglementaires pour plusieurs polluants sont dépassés de manière régulière, en particulier pour les polluants suivants : particules en suspension, dioxyde d’azote et ozone.
En outre, si l’on considère les valeurs recommandées par l’OMS concernant les particules fines, plus de 75 % des habitants de l’agglomération de Grenoble seraient exposés à des niveaux présentant un risque pour la santé.
Les sources de pollution sont multiples et bien identifiées. Les transports, le chauffage individuel, les industries, l’agriculture…sont autant de sources d’émission de polluants sur lesquelles des leviers d’action peuvent être envisagés.
Après une expérimentation menée dès le 1er janvier 2017 dans le centre-ville élargi de Grenoble, un élargissement du périmètre ainsi qu’un renforcement progressif de la réglementation va se mettre en place entre 2019 et 2025.
Quel périmètre est concerné ?
La zone “basses émissions ” va concerner 9 communes de la métropole : Échirolles, Eybens, Grenoble, La Tronche, Poisat, Pont-de-Claix, Saint-Égrève, Saint-Martin-d’Hères et Saint-Martin-le-Vinoux ainsi que le Domaine Universitaire.
Quels sont les véhicules concernés ?
La restriction de circulation dans la zone va évoluer entre 2019 et 2025 en 4 étapes, avec dans un premier temps l’interdiction des véhicules (Véhicules Utilitaire Légers –VUL et les Poids Lourds – PL) sans certificats et des véhicules avec une vignette Crit’Air 5.
A partir de 2025, Grenoble Alpes Métropole ne souhaite autoriser à la circulation que les véhicules électriques et hydrogènes ainsi que ceux munis d’un « certificat qualité de l’air 1 » (qui correspond aux véhicules gaz et hybrides ainsi que les véhicules essences immatriculés après le 1 janvier 2011). Les véhicules Diesel ne seront donc plus autorisés à circuler à partir de 2015 dans la zone basses émissions.