Additif E171 : la France veut interdire le dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire dans l’alimentation, mais pour l’instant l’interdiction n’a pas vue le jour.
Cette substance, largement employée dans l’alimentation industrielle, contient des nanoparticules soupçonnées de provoquer des troubles immunitaires et des lésions précancéreuses.En cause, les nanoparticules que cette substance contient. 10 000 fois plus petites qu’un grain de sel, leur taille facilite leur absorption par l’organisme (intestins, poumons, foie…), au sein duquel elles peuvent avoir une action toxique, mais surtout, qu’il provoque des troubles du système immunitaire. Le dioxyde de titane ne fait, à ce jour, toujours l’objet d’aucune interdiction par l’Union Européenne, malgré les éléments alarmants à charge.
En effet Il y a un an, des chercheurs de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA lançaient l’alerte : le dioxyde de titane (E171), un colorant blanchissant présent dans de nombreux produits alimentaires (bonbons, glaces…) et cosmétiques (dentifrice, crèmes, médicaments…), classé cancérogène probable depuis 2006, était soupçonné de pouvoir endommager l’ADN des cellules sans même les pénétrer. L’Institut était venu à la conclusion qu’une exposition chronique à l’additif E171 favorisait la croissance de lésions précancéreuses chez des rats.
Depuis le temps que les chercheurs réclament le retrait de cet additif alimentaire, mais les industriels jouent sur le fait que les produits sont composés de 45 % de nanoparticules et à 55 % de microparticules. « L’E171 n’est pas soit disant pas un nanomatériau parce qu’il y a moins de 50 % de nanoparticules ! »