Une tribune du Président du Collectif écoresponsabilité en santé et du comité Transition écologique en santé de la FHF ( Fédération hospitalière de France)nous interpelle.
Alors qu’il représente 8 % des gaz à effet de serre en France, l’adaptation de notre système de santé aux enjeux environnementaux devient un défi majeur et nécessite un pilotage national pour y parvenir, estiment Arnaud Robinet et Patrick Pessaux, au nom de la Fédération hospitalière de France.
Dans le même ordre d’idée la dégradation de l’environnement s’accompagne d’une détérioration de la santé, observe le médecin Jean-David Zeitoun Docteur en médecine et en épidémiologie clinique qui nous alerte de la concomitance des facteurs environnementaux et sanitaires. La pollution doit se comprendre au sens large, ce qui inclut la pollution de l’air et la pollution chimique qui augmentent toutes les deux dans le monde.
Cependant n’oublions pas que les sociétés contemporaines, ont disséminé les ingrédients d’une régression depuis des années, et donc peut-être d’une nouvelle transition épidémiologique dans le mauvais sens. Elles ont, en effet, produit des risques : environnementaux, comportementaux et métaboliques. La pollution et le métabolisme sont liés, car les produits chimiques environnants augmentent la probabilité d’obésité, ce qui en fait une maladie environnementale et pas seulement comportementale. La pollution et le risque métabolique sont les deux risques les plus problématiques à cause de leur envergure et de leur croissance hors de contrôle. Beaucoup des changements nécessaires jouent pour les deux transitions.