Celle ci à une place prioritaire dans les légumes frais (hors pomme de terre), elle qui est la plus consommée en France, avec environ 13 kilos par habitant et par an et ce quelque soit la saison. Or pour arriver à une production permanente dans l’année la solution c’est de la produire sous serre et souvent serre chauffée : En effet plus d’une tomate sur huit en France est produite dans une serre.
C’est dans ce type d’atmosphère sous contrôle que pousse « plus de 85 % de la production française de tomates », nous explique Laurent Bergé, président de l’AOPn — Association d’organisations de producteurs nationale — tomates et concombres de France.Le marché français de la tomate est d’ environ 350.000 tonnes par an. Or D’après une étude de l’ADEME une tomate produite sous serre chauffée émettrait 7 fois de gaz à effet de serre qu’une tomate produite dans sa saisonnalité (avec 2,2 kg de CO2 pour un kilo de tomates).
Or depuis le 21 décembre 2019 , la vente de fruits et légumes d’été issus de l’agriculture biologique et cultivés en France est interdite en dehors de dates encadrées par la législation, ce qui évitera le recours aux serres chauffées. Les tomates, poivrons, courgettes, concombres et aubergines bio d’origine française ne peuvent plus être commercialisés sur les étals des marchés et grandes surfaces jusqu’au 30 avril, afin de respecter le cycle naturel des saisons. Cette mesure s’applique conformément à la décision, prise le 11 juillet 2019 dernier, par le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab), afin d’éviter des projets de grande ampleur de légumes bio produits sous serres chauffées.