La surexploitation des ressources de la planète menace l’humanité

Un nouveau rapport de l’ONU pointe la surexploitation des espèces sauvages: animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres, qui devient une  menace pour  le bien-être de milliards d’êtres humains. Un avertissement accompagné d’une série de recommandations pour un usage plus durable, qui met notamment en valeur les savoirs de peuples autochtones trop souvent méprisés.

Mais déjà depuis longtemps des  groupes de scientifiques, études à l’appui, pour la transformation de tout notre système alimentaire. Il faut dire qu’il y a urgence : l’alimentation, en incluant l’énergie utilisée pour la produire, représente aujourd’hui quasiment le tiers des émissions de gaz à effet de serre.

Une trentaine de scientifiques se sont penchés sur cette question ô combien cruciale à l’heure où les signaux d’alerte sur le climat et la biodiversité se multiplient. Le résultat de leur travail, publié dés 2019 dans la revue The Lancet avec la Fondation EAT, est sans appel : manger moins de viande et de sucre, et davantage de légumes et de fruits, est le chemin à suivre si nous voulons à la fois nourrir convenablement l’ensemble de la population mondiale et préserver la planète. Il implique, d’ici 2050, un doublement de notre consommation d’aliments tels que les fruits, les légumes, les légumineuses et les noix, tandis que celle de sucres ajoutés devra être réduite de 50%. Dans les pays les plus développés, comme la France, la consommation de viande rouge va devoir être drastiquement réduite, de l’ordre là aussi de 50%.

Une étude du Lancet Planetary Diet sur plus de 400 000 Européens, montre que l’on pourrait y parvenir en mangeant autrement.

https://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(21)00250-3/fulltext