La justice reconnaît pour la 1ère fois le préjudice de riverains exposés aux pesticides

La Justice vient de donner raison pour la première fois aux riverains exposés à des pratiques d’épandages de pesticides illégales, déclarant recevable la constitution de partie civile de l’ensemble des plaignants et reconnaissant ainsi leur préjudice et leur statut de « victime ».

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Les riverains des châtaigneraies de Corrèze, entendus par le Tribunal correctionnel de Brive la Gaillarde, dénonçaient « le non-respect des distances de sécurité vis-à-vis des habitations et jardins, l’absence d’information des riverains  et des apiculteurs, comme l’absence de balisage des zones traitées et des épandages réalisés sur des communes sans aucune autorisation ou dérogation préfectorale». Pour P-M Perinaud, Président de l’Association des Médecins Alertant sur les Pesticides : «Si l’impact des pesticides sur la santé des utilisateurs est aujourd’hui avéré, de nombreuses études convergent pour affirmer que les riverains ne sont pas épargnés. Dans l’attente d’un changement de paradigme agricole visant à la diminution réelle des pesticides et l’élimination de substances actives les plus dangereuses,  il  est primordial d’encourager la mise en place de mesures de protection des riverains comme par exemple la création de zones tampons sans pesticides».  

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