Alors qu’en cette fin Avril la région de la Rochelle (Rochefort) a connu un séisme heureusement sans dégâts de magnitude 5,2 : un des plus important depuis une vingtaine d’années en France.
Notre pays connaît chaque année des centaines de séismes, même si la plupart passent inaperçus. Du 1er mai 2015 au 29 avril 2016, elle a compté 95 séismes et répliques de magnitude 2 et plus .
Les séismes d’une magnitude inférieure à 2 sont rarement ressentis. Pour faire des dégâts significatifs, il faut que la magnitude soit généralement supérieure à 5.
Les tremblements de terre en métropole se concentrent dans trois grandes zones :
- Les Alpes, dans le Sud-Est.
- Les Pyrénées, dans le Sud-Ouest.
- Une partie de la côte Atlantique, dans l’Ouest.
- A l’intérieur d’une plaque, les séismes se concentrent au niveau des massifs et des chaînes de montagne. C’est le cas dans les Alpes, dans les Pyrénées et au bord du Massif armoricain. Le Massif central, les Vosges et le Jura sont également, dans une moindre mesure, des zones d’activité sismique.
Ces risques restent relatifs : en France, le dernier séisme dévastateur est celui qui a ébranlé Lambesc (Bouches-du-Rhône) le 11 juin 1909. Mesuré à 6,2 sur l’échelle de Richter, il a tué 46 personnes et en a blessé 250.
Le gouvernement a mis à jour en mai 2011 la carte de la sismicité en France. Le site planseisme.fr, qui centralise la prévention du risque sismique, définit la sismicité comme la « distribution géographique des séismes en fonction du temps ».