Une décision sans précédent de la justice européenne: La Cour de Justice de l’Union européenne s’est prononcée, ce 21 juin, en faveur d’un lien de cause à effet entre la vaccination contre l’hépatite B et la survenue de la sclérose en plaques (SEP) ; cet avis ne repose pas sur des faits scientifiques mais sur « des indices graves, précis et concordants » tels sont les termes employés.
Ainsi, « l’existence d’un nombre significatif de cas répertoriés de cette maladie à la suite de telles administrations de ce type de vaccin peuvent constituer des indices suffisants pour établir une telle preuve », s’est ainsi prononcée la Cour de justice de l’Union européenne ce mercredi 21 juin. “La proximité temporelle entre l’administration d’un vaccin et la survenance d’une maladie, l’absence d’antécédents médicaux personnels et familiaux de la personne vaccinée ainsi que l’existence d’un nombre significatif de cas répertoriés de survenance de cette maladie à la suite de telles administrations peuvent, le cas échéant, constituer des indices suffisants pour établir une telle preuve.» ont argumenté les juges.
Ainsi la justice de l’Union européenne vient de décider que les personnes estimant être les victimes de ce vaccin pouvaient être indemnisées de ce qu’elles pensent être un préjudice corporel. C’est le dernier épisode en date d’une affaire médico-judiciaire française qui a commencé il y a près d’un quart de siècle. C’est aussi un événement qui vient bouleverser le paysage vaccinal à un moment où le gouvernement envisage de rendre obligatoire onze vaccinations pédiatriques –dont celle contre l’hépatite B. Après une décennie de procédures nationales aux issues contradictoires, la décision de la CUEJ prend un relief particulier dans le contexte actuel. De plus en plus, l’innocuité des vaccins imposés ou recommandés par les autorités sanitaires des pays de l’Union européenne est remise en cause.