A quelques jours de l’ouverture de la COP26, le sujet des financements climat est l’un des points cruciaux à l’ordre du jour de la conférence climat, et devient un sujet explosif.
Un rapport publié par la présidence britannique de la COP26, lundi 25 octobre, quelques jours du lancement de la conférence sur le climat à Glascow en Ecosse alors que celle ci s’avère cruciale pour accélérer la lutte contre le changement climatique. « J’espère que ce rapport va restaurer la confiance et créer un élan », a déclaré Alok Sharma, le président britannique de la COP26. Il reflète des questions d’équité, alors que les pays en développement sont en première ligne d’un réchauffement climatique dont ils ne sont pas historiquement responsables. « Les financements sur le climat du Nord vers le Sud n’ont rien à voir avec de la générosité, c’est une part intégrale et essentielle d’une politique mondiale », rappelle le secrétaire d’Etat allemand à l’environnement, Jochen Flasbarth.
Le pouvoir judiciaire monte également en puissance, alors que les procès intentés au nom de la protection du climat se multiplient. En Pologne, où un tribunal a obtenu l’interruption de la construction d’une centrale à charbon. En Allemagne, où la Cour constitutionnelle a jugé que l’insuffisance de la politique environnementale compromettait les droits fondamentaux des générations futures. En France, les actions menées par l’affaire du siècle relèvent de la même logique, qui montre surtout le manque de gouvernance général sur ces enjeux planétaires.