Respirer de l’air dans un espace clos avec une forte concentration en CO2 , augmente le niveau de dioxyde de carbone dans le sang, réduisant la quantité d’oxygène atteignant le cerveau. Des études montrent que ce phénomène peut accentuer l’endormissement, l’anxiété et altérer les facultés cognitives.L’une d’elles a été publiée le 20 avril dans la revue scientifique GeoHealth.
Aujourd’hui, de hauts niveaux de CO2 sont souvent observés dans une même pièce lorsqu’on effectue des mesures. « C’est même impressionnant de voir les niveaux de concentration de CO2 dans les espaces fermés »,
souligne dans un communiqué Kris Karnauskas, climatologue à l’Université Colorado-Boulder (États-Unis) et auteur principal de cette étude. « Cela affecte tout le monde, des enfants assis en classe aux employés dans les bureaux, en passant par les gens dans leur maison »,
ajoute-t-il.
« La ventilation dans les bâtiments module les niveaux de CO2, mais parfois, trop de personnes se trouvent dans une même pièce où il n’y a pas assez d’air frais pour diluer le dioxyde de carbone »
, détaille Shelly Miller, professeure de génie mécanique et co-auteure de l’étude.C’est donc bien une aération quotidienne des locaux qui s’imposent que ce soit à titre individuel ou à titre collectif.