Aprés la consultation proposée sur la Toile, la Commission européenne a ouvert aujourd’hui la concertation.
Trois tables rondes sont prévues, avec les parties prenantes (aujourd’hui), aves les députés européens (23 avril) et avec les Etats membres (24 avril). Une conférence sera également organisée à Bruxelles le 1er juin.
Parallèlement, la Commission procède à une étude d’impact, “qui évaluera les options décrites dans la feuille de route et examinera les effets potentiels sur la santé, l’environnement, le commerce, l’agriculture et les aspects socio-économiques“, précise la DG Santé. En juin 2014, elle a effectivement présenté quatre options : poursuivre business as usual, s’appuyer sur la définition de l’OCDE, ajouter à cette définition des catégories supplémentaires (perturbateurs endocriniens, perturbateurs endocriniens présumés et substances endocriniennes actives) ou enfin prendre en compte dans la caractérisation des dangers un niveau de dose.
L’annonce, par la Commission européenne, du lancement de cette étude d’impact a entraîné de nombreuses réactions. Certaines parties prenantes craignent en effet que les enjeux économiques l’emportent sur les enjeux de santé publique, et que cette nouvelle évaluation repousse encore la publication d’une définition. Celle-ci aurait dû être présentée fin 2013…