Un nombre croissant d’études montrent un recul généralisé du QI moyen.
De plus en plus d’études pointent la même inquiétante tendance : à peu près partout dans le monde occidental, le quotient intellectuel moyen de la population baisse dangereusement depuis une quinzaine d’années. Cette découverte est venue de l’analyse des résultats obtenus aux tests psychométriques par les jeunes conscrits. Toute l’Europe du Nord, en particulier, s’est révélée touchée.
Après un siècle de progrès, le QI recule dans les pays occidentaux. Les tests (l’un d’entre eux, appelé « matrices progressives de Raven ») montrent qu’après avoir augmenté tout au long du vingtième siècle, le QI des Occidentaux est en régression depuis une quinzaine d’années.
Apparemment, c’était mieux avant et c’est inquiétant. D’après plusieurs études publiées dans la revue Intelligence, le quotient intellectuel moyen aurait drastiquement chuté ces quinze dernières années dans les pays occidentaux – en Europe du Nord notamment – allant à l’inverse de la tendance du siècle dernier qui avait bénéficié d’une amélioration progressive des conditions sanitaires et sociales,
Quelques pistes sont identifiées : Tout d’abord, une hypothèse génétique et sociologique : les personnes bénéficiant d’un QI élevé feraient de plus longues études, repoussant le moment d’avoir des enfants, et auraient en conséquence moins d’enfants.
Les perturbateurs endocriniens seraient un deuxième facteur permettant d’expliquer la chute globale des QI, notamment parce que certains d’entre-eux empêchent l’action de l’iode, indispensable au développement du cerveau. L’industrie chimique développerait également des molécules perturbant le système thyroïdien avec également des conséquences sur le cerveau, explique la physiologiste Barbara Demeneix dans Les Echos. Enfin, une autre substance pourrait être nocive pour l’organe de la réflexion : le haschisch, qui contrairement à d’autres drogues, serait nuisible aux consommateurs réguliers.