Nous relayons le communiqué du 20 novembre 2012
Cette ONG de défense environnementale a analysé plus de 141 échantillons en vente dans 29 régions du monde et fabriqués essentiellement en Chine.
Greenpeace a ainsi détecté sur environ deux tiers des textiles, des éthoxylates de nonylphénol (NPE), souvent utilisés comme détergent au cours du processus de fabrication, et qui agissent comme des perturbateurs endocriniens sur l’homme.
Le niveau de NPE dans les articles variait de 1 à 45.000 ppm (partie par million), a précisé le groupe, notant que le niveau de sécurité de ces produits chimiques est fixé à 1.000 ppm dans l’Union européenne. D’autres vêtements étaient également porteurs de phtalates et de colorants contenant des amines cancérigènes.
Parmi les marques mises en cause, Calvin Klein est “le pire” avec plus de 88% des articles qui contiennent des produits chimiques dangereux. En seconde position, Lévi’s (82%) et Zara arrive à la troisième place (70%).
Par ailleurs, ces substances chimiques sont également toxiques pour l’environnement. “Une fois libérées dans l’air ou dans l’eau, elles se décomposent dans des formes plus toxiques qui peut menacer l’écosystème” explique Greenpeace. En 2011, l’ONG avait déjà publié “Dirty Laundry 1” et “Dirty Laundry 2”, deux rapports qui montraient comment certains fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l’eau des fleuves chinois.
Article: Les-dessous-toxiques-de-la mode 2012
Pas moins de 70 pour cent des rivières, des lacs et des réservoirs en Chine sont touchés par la pollution des eaux. Lors d’enquêtes récentes, Greenpeace a identifié des liens entre un certain nombre de grandes marques du textile et les usines textiles en Chine qui déversent des produits chimiques dangereux dans les rivières.