lundi 21 mars, s’est ouvert le 9e Forum mondial de l’eau à Dakar (Sénégal), et c’est dans ce cadre que l’UNESCO lançait, au nom d’ONU-Eau, la dernière édition du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, intitulé « Eaux souterraines : rendre visible l’invisible » * Il s’achèvera le 26 Mars: suivons les actualités!
Le Forum mondial de l’eau est le plus grand événement mondial sur l’eau. Il est organisé tous les trois ans depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte. Le 9e Forum sera le premier de ce type à se tenir en Afrique subsaharienne.
le thème de ce forum la « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement »
Les auteurs appellent les États à s’engager à mettre en place des politiques de gestion et de gouvernance des eaux souterraines adéquates et efficaces, afin de répondre aux crises de l’eau actuelles et futures à travers le monde. Car, même si les formations géologiques souterraines retiennent des quantités d’eau considérables, les aquifères constituant environ 99 % des millions de kilomètres cubes d’eaux douces (entre 11,1 millions et 15,9) de notre planète, ces stocks ne se renouvellent pratiquement pas.
Les eaux souterraines jouent un rôle central dans la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire et hydrique, la création d’emplois décents, le développement socio-économique, et la résilience des sociétés et des économies au changement climatique. Elles sont essentielles à de nombreux cycles et processus naturels, et elles jouent un rôle majeur dans le maintien de la santé humaine, des moyens de subsistance et des écosystèmes.
Au cours du siècle dernier, les prélèvements d’eau douce au niveau des cours d’eau, des lacs, des aquifères et des réservoirs artificiels ont fortement augmenté et continuent de croître dans la plupart des régions du monde.
Dans un contexte marqué par des pénuries croissantes d’eau dans de nombreuses régions du monde, l’immense potentiel des eaux souterraines et la nécessité de les gérer de façon durable ne peuvent plus désormais être ignorés.
*ll est estimé que le volume d’eau douce liquide sur Terre (moins de 1 % de toute l’eau qui y est présente, que ce soit sous forme liquide, solide ou gazeuse) est de 10,6 millions de km³ (figure 1). Or, ce volume est constitué d’eaux souterraines à près de 99 % (Shiklomanov et Rodda, 200