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COLLOQUE Cancer du sein, santé reproductive des femmes et perturbateurs endocriniens : des connaissances aux mesures de prévention
Salons de l’Hôtel de Ville – Lyon
14 octobre 2014 de 9h-17h
Communiqué de presse : Colloque international sur la prévention du cancer du sein, Lyon, le 14 octobre 2014
WECF s’associe à la 7ème édition du Ruban de l’Espoir pour favoriser la mise en œuvre d’une politique de prévention primaire du cancer du sein. L’étape lyonnaise est co-organisée avec l’association Courir pour elles.
Le 14 octobre 2014, WECF vous invite à une journée pour mieux connaître les données scientifiques sur le cancer du sein et ses facteurs de risque environnementaux, dont les perturbateurs endocriniens. Une occasion unique de dialoguer avec des équipes de recherche internationales et françaises, des professionnels de santé, des pouvoirs publics et des acteurs de terrain. Alors que les politiques de santé et d’environnement sont en cours de renouvellement, il est urgent de donner à la prévention primaire la place et les moyens qu’elle mérite. La présence exceptionnelle de scientifiques de l’Université de Californie San Francisco et du Silent Spring Institute le 14 octobre à Lyon permettra sans nul doute de mutualiser les bonnes pratiques et pistes d’action pour prévenir cette maladie qui touche 1 femme sur 8 dans le monde et n’épargne plus les pays à moyens et faibles revenus.
Cancer du sein et troubles de la santé reproductive des femmes : les chiffres
En France et en Europe, le cancer du sein touche 1 femme sur 8: c’est le cancer le plus fréquent chez la femme. En outre, près de 50% des cas et 58% des décès liés à la maladie surviennent dans des pays moins développés (GLOBOCAN 2008). Dans le monde, l’OMS estime que 19% des cancers peuvent être attribués à l’environnement, causant 1,3 millions de décès par an. Et que dire de la progression des troubles de la santé reproductive féminine? L’endométriose touche 10 à 15% des femmes en âge de procréer et les fibromes utérins entre 20 et 50% des femmes pré-ménopausées, tandis que l’âge de la puberté est de plus en plus précoce.
Prévenir les expositions aux facteurs environnementaux des maladies
Depuis sa création, WECF s’engage pour faire reconnaître l’impact de l’environnement sur notre santé. En 2011, la Déclaration des Asturies établissait que « La prévention primaire – éviter les expositions responsables du cancer – est le seul moyen de prévention efficace », tandis qu’en 2012, un rapport conjoint de l’OMS et du PNUE estimait «biologiquement plausible, au vu des progrès des connaissances scientifiques, un rôle des perturbateurs endocriniens dans les troubles de la santé reproductive féminine». Il nous apparaît donc essentiel d’en tirer des leçons pour les politiques de santé publique, en France et en Europe.
Echanges internationaux : mutualiser les connaissances pour progresser sur le terrain
WECF invite le 14 octobre deux scientifiques américaines à dialoguer avec des acteurs français de la lutte contre le cancer, des professionnels de santé, des pouvoirs publics et des acteurs de terrain : Patrice Sutton, du Programme on Reproductive Health and the Environment (Université de Californie San Francisco), qui compte vingt-sept années d’expérience en recherche en santé au travail et environnementale, et Janet Ackerman, chercheuse au Silent Spring Institute et co-auteur d’une étude récente identifiant 17 familles de substances à cibler en prévention primaire. Rejoignez-nous le 14 octobre à Lyon.
Inscriptions en ligne ouvertes jusqu’au 4 octobre
Contacts presse :
Elisabeth Ruffinengo, Responsable plaidoyer WECF France, elisabeth.ruffinengo@wecf.eu 04 50 83 48 13 / 06 74 77 77 00
Anne Barre, Présidente WECF France, anne.barre@wecf.eu 04 50 83 48 14 / 06 12 90 37 21
En France et en Europe, le cancer du sein touche 1 femme sur 8: c’est le cancer le plus fréquent chez la femme. On dénombre 48 763 nouveaux cas chaque année dans l’hexagone et en 2012 près de 12 000 femmes sont décédées des suites de la maladie. Les pays en développement ne sont aujourd’hui plus épargnés par la maladie, puisque près de 50% des cas et 58% des décès par cancer du sein surviennent dans des pays moins développés (GLOBOCAN 2008).
Dans le monde, l’OMS estime que 19% des cancers peuvent être attribués à l’environnement, causant 1,3 millions de décès par an. Et que dire de la progression des troubles de la santé reproductive féminine? L’endométriose touche 10 à 15% des femmes en âge de procréer et les fibromes utérins entre 20 et 50% des femmes pré-ménopausées, tandis que l’âge de la puberté est de plus précoce.
En 2011, la Déclaration des Asturies établissait que « La prévention primaire – éviter les expositions responsables du cancer – est le seul moyen de prévention efficace », tandis qu’en 2012, un rapport conjoint de l’OMS et du PNUE estimait biologiquement plausible, au vu des progrès des connaissances scientifiques, un rôle des perturbateurs endocriniens dans les troubles de la santé reproductive féminine.
En mai 2014, une étude américaine identifiait 17 substances prioritaires à cibler pour la prévention du cancer du sein. Ces données convergentes confirment le besoin urgent de revoir les politiques de santé publique pour faire une place importante à la prévention primaire des expositions, et renforcer le rôle des acteurs de la santé dans ce domaine: le troisième Plan Cancer, le futur PNSE3 et la Loi de Santé publique doivent s’engager plus fermement dans cette voie, qui permet de réaliser des économies substantielles sur les plans sanitaires et socio-économiques.
WECF vous invite, dans le cadre du Ruban de l’Espoir 2014, à une journée pour découvrir les données scientifiques de pointe sur le sujet, dialoguer avec des équipes de recherche internationales et rhônalpines de la lutte contre le cancer, des professionnels de santé, des pouvoirs publics, des associations de malades et acteurs locaux impliqués sur le terrain sur les pistes concrètes à mettre en œuvre pour faire de la prévention primaire une réalité.
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