Emballages plastiques et pertubateurs endocriniens

 

Dans le collimateur des experts sanitaires, les molécules s’appellent par exemple phtalates, retardateurs de flammes bromés et bisphénol A. Elles sont omniprésentes dans notre quotidien, ces substances se dissimulent dans les plastiques souples, les fixateurs de parfums, cosmétiques, meubles, emballages alimentaires, PVC, tee-shirts… et jouets et donc elles nous entourent.

Daniel Zalko, chargé de recherche à l’INRA au laboratoire des xénobiotiques, confirme que des molécules pouvant  jouer le rôle de perturbateurs endocriniens peuvent entrer dans la composition de jouets. Il insiste sur le fait que certains polluants, ingérés, respirés etc peuvent agir comme des substances hormono-mimétiques. L’exposition à ces substances -bio-accumulatives ou non- peut commencer avant même la naissance. La transmission se fait in-utero par la mère qui, elle-même, peut être exposée à divers composés chimiques), et elle peut persister pendant l’enfance. Le danger est fondamentalement lié à une exposition précoce et récurrente : « L’effet cumulatif, à considérer dans un environnement global, augmente les risques de perturbations physiologiques chez le fœtus, l’enfant et l’adolescent ».