Deux ans après la COP21 et la signature du très important Accord de Paris, la conférence annuelle sur le climat (COP23) s’ouvre en ce lundi 6 novembre à Bonn, en Allemagne,elle intervient après une nouvelle année de phénomènes météorologiques extrêmes, dont les impacts ont encore battu des records historiques – à l’image des inondations en Asie centrale et du Sud …Les atolls du Pacifique résistent encore à la montée des eaux mais pour combien de temps? Ils ont donné le ton en passant à l’action dans les régions charbonnières de la Rhénanie pour tirer la sonnette d’alarme et exiger la sortie immédiate de l’ère des combustibles fossiles.
Visionnez et partagez cet impressionnant appel en faveur d’un monde sans combustibles fossiles à l’occasion de l’ouverture de la COP23, les négociations des Nations Unies pour le climat.
La COP23, 23ᵉ des conférences annuelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, se tient à Bonn, en Allemagne, du 6 au 17 novembre, sous la présidence des îles Fidji du continent Pacifique.
La COP 21 à Paris en 2015 avait conclus sur l’accord de Paris , entré en vigueur moins d’un an plus tard et à ce jour ratifié par 168 pays, l’accord de Paris qui imposait un cadre à la lutte contre le réchauffement climatique, sans toutefois fixer d’objectif contraignant décliné par pays. Cette nouvelle rencontre devrait porter une attention toute particulière sur les pertes et dommages ainsi que l’adaptation au changement climatique.
La réalisation de plans nationaux éviterait les catastrophiques +4/5°C prévisibles en l’absence de politiques climatiques, mais laisse la planète sur une trajectoire dangereuse de plus de 3°C. D’où la nécessité de renforcer ces engagements. Sur la base du volontariat, un bilan global est prévu en 2018. L’accord prévoit un mécanisme de révision à la hausse tous les 5 ans des engagements nationaux, avec une première révision obligatoire en 2025, date beaucoup trop tardive pour respecter les 2°C.Deux ans après l’adoption de l’accord de Paris, les pays présents commencent seulement à définir les règles d’application de l’accord. Un processus technique censé aboutir fin 2018 à la COP24.
Les États-Unis n’ont pas ratifié l’Accord de Paris mais ils font toujours partie de la convention-cadre de Nations unies sur le changement climatique. De plus, le processus est lent, les États-Unis sont juridiquement toujours signataires. On se retrouve dans la même configuration que lors du protocole de Kyoto en 1992 où les États-Unis, signataires de l’Accord mais ne l’ayant pas ratifié, étaient là, en observateurs. D’après les travaux préparatoires de la COP23 en septembre dernier, il semble que les États-Unis vont se montrer ouverts au dialogue.Attendons pour voir comment les négociations vont pouvoir agir.