En France et à l’international , des centaines d’événements sont organisés pour promouvoir les alternatives aux pesticides chimiques de synthèse. Durant cette grande semaine, ce sont les initiatives citoyennes qui sont à l’honneur et proposent des solutions concrètes pour se passer des pesticides !Nous y participation aux côtés de notre partenaire Générations futures.
Les 50 organisations partenaires de ces événements ainsi que les acteurs locaux organisent des conférences, des ateliers, des projections-débats, etc. pour informer sur les dangers des pesticides et les alternatives existantes.
Cette année, le thème de la SPAP est la biodiversité.
Téléchargez le dossier de presse pour découvrir les temps forts prévus durant ces 10 jours d’alternatives.
Rappellons que les pesticides sont des substances chimiques dont la terminaison en « cide » indique qu’ils ont pour fonction de tuer des êtres-vivants. Ce sont donc des produits toxiques pour leur cible (les champignons pour les fongicides, les insectes pour les insecticides ou les herbes pour les herbicides etc.) mais ils présentent également un risque toxique pour certains organismes qu’ils ne ciblent pas. Les effets, même de faibles quantités de ces toxiques, en mélange et/ou sur de longues périodes peuvent poser aussi de graves problèmes sanitaires : troubles neurologiques ou du comportement (Parkinson, Alzheimer, autisme…), du développement, certains cancers, troubles de la fertilité ou de la reproduction… De nombreuses études scientifiques en attestent aujourd’hui. La recherche médicale française elle-même s’en inquiète. Ce dossier vous présente les principaux effets des pesticides, dont certains peuvent être des perturbateurs endocriniens, sur la santé et vous donnera des pistes pour éviter les expositions au quotidien.
A l’occasion de cette la semaine qui se tient en France et dans 15 autres pays en Europe, Asie et Afrique du 20 au 30 mars, Atmo Auvergne Rhône-Alpes présente ses travaux sur l’exposition des populations aux pesticides présents dans l’air. Si les teneurs en pesticides dans les aliments sont aujourd’hui mieux connues et réglementées, il n’existe en revanche aucun seuil réglementaire pour les teneurs dans l’air que nous respirons*. Depuis 2006 Air Rhône-Alpes, d’abord mène un programme de surveillance afin d’identifier les pesticides respirés par les rhônalpins. Ces travaux, qui portent actuellement sur 90 substances environ, sont cofinancés par la Région Rhône-Alpes et l’Agence Régionale de la Santé dans le cadre des Programmes Régionaux Santé-Environnement (PRSE).
Par ailleurs l’interdiction des pesticides pour les jardiniers individuels par la Loi Labbé est mise en application au 1er janvier 2019, certains magasins et jardineries s’engagent à reprendre les produits même entamés lors des prochains wend