Du 13 au 18 janvier 2013, la cinquième et dernière session du Comité Intergouvernemental de Négociation sur le mercure (INC5) décidera à Genève des mesures qui doivent être prises pour limiter la pollution et l’exposition de la population mondiale à ce métal extrêmement toxique.
La cinquième session du Comité de négociation intergouvernemental chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur le mercure (INC5) se tiendra du 13 au vendredi 18 Janvier, à Genève en Suisse.
INC5 devrait achever les négociations sur le texte d’un traité visant à réglementer l’utilisation du mercure à l’échelle mondiale, en vue de l’adoption du traité lors d’une conférence diplomatique qui aura lieu à Minamata, au Japon, en Octobre 2013.
Pour rappel: le mercure est un métal lourd très répandu et persistant dans l’environnement. C’est un élément naturel qui peut être libéré dans l’air et dans l’eau par l’érosion des roches contenant ce minerai ou par des activités humaines telles que les procédés industriels, l’extraction minière, le déboisement, l’incinération des déchets et la combustion de combustibles fossiles.
Le mercure peut également être libéré par un certain nombre de produits qui en contiennent, notamment les amalgames dentaires, les applications électriques (par exemple, les interrupteurs et les lampes fluorescentes), les instruments médicaux et de laboratoire (par exemple, les thermomètres et les baromètres cliniques), les batteries, les substances de traitement des semences, les crèmes antiseptiques et antibactériennes, et les crèmes pour éclaircir la peau. L’exposition au mercure peut affecter le développement neurologique du foetus et a été reliée à la baisse de la fécondité, à des lésions cérébrales et nerveuses, et à des maladies cardiaques chez les adultes présentant des niveaux élevés de mercure dans le sang.