Le 9 septembre trois ministères (Écologie, Santé, Agriculture) ont mis en place une consultation en ligne, sur les distances minimales à respecter entre habitations et zones d’épandage de produits phytosanitaires agricoles, a indiqué le ministère de l’Agriculture; Or sans en connaitre le résultat, la décision gouvernementale est tombée en ce 20 décembre. Le gouvernement prévoit une enveloppe de 25 millions d’euros pour “accompagner les agriculteurs dans la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires”.
La mesure prévue par le gouvernement instaure, dès le 1er janvier 2020, une distance minimale de 20 mètres entre les champs traités et les habitations pour les pesticides les plus dangereux, 5 à 10 mètres pour les autres substances en fonction des cultures. Ces distances correspondent aux recommandations en juin dernier de l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) et à celles mises en consultation par le gouvernement en octobre. Et donc à compter du 1er janvier 2020, la distance minimale sera de cinq mètres pour l’arboriculture et de trois mètres pour les autres cultures, si une “charte d’engagement” des agriculteurs existe au niveau départemental. Sinon, la distance sera de dix mètres et cinq mètres. Pour 0,3% des pesticides, une distance de vingt mètres est instaurée. Une mesure symbolique… qui ne satisfait personne.