Les particules fines sont un indicateur indirect courant de la pollution de l’air et affectent plus de personnes que n’importe quel autre polluant, d’après l’OMS. Les PM10, dont le diamètre n’excède pas 10 micromètres (10 millionièmes de mètre) peuvent pénétrer et se loger profondément à l’intérieur des poumons. Mais les PM2,5, plus petites encore, peuvent franchir la barrière pulmonaire et entrer dans la circulation sanguine.
Or une nouvelle étude émanant de récents travaux de l’Inserm, du CNRS, de l’Inra, d’Atmo Auvergne Rhône-Alpes et de l’Université Grenoble Alpes nous montre qu’Il faudrait baisser le niveau moyen de particules fines d’au moins 3 μg/m3 en moyenne pour baisser d’un tiers la mortalité qui leur est attribuée, elle est parue dans la revue Environment International,
Il est d’autant plus intéressant d’arriver à ces valeurs d’autant qu’elles restent supérieures aux normes OMS ( 10µg/m3) et pourtant d’un intérêt significatif.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412019300157?via%3Dihub#bb0195
Valeurs recommandées OMS
Matières particulaires fines (PM2.5) Normes recommandées Europe 17µg/m3
10 μg/m3 moyenne annuelle
25 μg/m3 moyenne sur 24 heures
Matières particulaires grossières (PM10) Normes recommandées Europe 28µg/m3
20 μg/m3 moyenne annuelle
50 μg/m3 moyenne sur 24 heures