Des traces de polluants dans les eaux en bouteilles
Pas plus que l’eau du robinet, et, malgré les mesures prises sur les captages d’eaux, qu’ils appartiennent à des communes ou à des « distributeurs d’eaux en bouteille », l’assurance d’avoir une eau exempte de composés xénobiotiques (c’est-à-dire créés par l’homme pour répondre à des besoins comme la chimie, la médecine, l’agriculture, l’électronique….) n’est pas avérée.
Ce phénomène n’est pas nouveau mais l’approfondissement des analyses permet de mieux les identifier nos comportements, nos choix de vie ne sont-ils pas eux-mêmes générateurs de polluants qui pourront un jour ou l’autre se retrouver dans les eaux souterraines ?
C’est une enquête de » 60 millions de consommateurs » qui révèlent ces signatures de polluants dans des eaux embouteillées ; présents sous forme de traces de pesticides, de molécules médicamenteuses, de retardateurs de flamme, de BPA etc..
Quelles explications à ces présences de molécules chimiques indésirables ?
Notre mode de vie, le rejet dans les eaux usées de produits de toute nature contribuent à des fonctionnements difficiles des stations d’épuration censées rendre à la rivière une eau de qualité physico-chimique acceptable or c’est de plus en plus en plus difficile dans le contexte de déploiement de ces nombreuses molécules dont les effets à long terme et en mélange reste encore très mal connu.
D’après les autorités de santé « les traces de pesticides ou de médicaments trouvées par ces analyses restent « infinitésimales » et ne posent pas de problème sanitaire à court terme et sont parfaitement conformes à la réglementation”..
Sans s’alarmer sur cette présence d’éléments indésirables il devient impératif de renforcer les contrôles, voire de mesurer de nouveaux polluants, et finalement d’avoir chacun de nous des comportements plus respectueux de cet élément clé de la vie qu’est l’eau potable et que nous devons préserver.
Pour plus de détails:
60 Millions de consommateurs – Qualité de l’eau potable : difficile d’échapper aux polluants