Les catastrophes naturelles au niveau mondial ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique cette nouvelle étude menée par le Conseil norvégien des réfugiés spécialisée dans l’aide d’urgence.
Ce rapport vient à point nommé lors du sommet de New York sur le climat . Selon le Norwegian Refugee Council, 22 millions de personnes ont dû quitter leurs foyers en raison de catastrophes naturelles.
Le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.
«Les gouvernements doivent s’assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables», suggère le rapport.