Martin Wagner et son collègue, Jorg Oehlmann, de l’Université Goethe de Francfort, en collaboration avec une équipe de chercheurs de l’Institut Fédéral Allemand d’Hydrologie, ont étudié 18 eaux en bouteille à la recherche de la présence de perturbateurs endocriniens. Selon les rapports, le DEPH* a été clairement identifié dans ces eaux testées comme le coupable le plus constant et évident avec une activité anti-oestrogénique. De plus c’est 24 520 produits chimiques qui ont été retrouvés présents dans les eaux testées, ceci en utilisant des analyses biologiques avec des spectromètres de masse à haute résolution.
Le résumé publié de l’étude** démontre que 13 des 18 échantillons d’eau embouteillée testés ont présenté une activité anti-oestrogénique « significative », tandis que 16 des 18 échantillons inhibent les récepteurs androgènes du corps .
En attendant, les consommateurs conscients peuvent éviter les emballages plastique à chaque fois que possible et utiliser simplement à la place des récipients en verre ou en acier inox pour éviter ces risques inconnus.
* di(2-ethylhexyl) fumarate ou DEHF:le DEHF, un produit chimique utilisé pour rendre les bouteilles en plastique plus souples.
**https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0072472