« Les produits phytopharmaceutiques constituent un danger grave pour les populations exposées », selon le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, qui autorise la ville d’Antony à interdire les pesticides sur son territoire, et justifient le recours à une mesure d’interdiction.
Paris, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille et Nantes, mais aussi Langouët (Ille-et-Vilaine), Puy-Saint-André (Hautes-Alpes), Villeneuve-d’Ascq (Nord), Antony (Hauts-de-Seine), Murles (Hérault) et Saint-Genis-Pouilly (Ain), entre autres : une cinquantaine de maires, de villages comme de grandes villes – ainsi que le département du Val-de-Marne –, ont décidé de protéger leurs concitoyens des pesticides de synthèse. Les uns ont tranché pour des zones tampons sans épandage, d’au moins 150 mètres, autour de toute habitation, les autres veulent bannir complètement l’usage de ces produits chimiques dans leur commune.
Or deux lois récentes limitent grandement leur usage en milieu urbain. La première, dite « loi Labbé », bannit, depuis le 1er janvier 2017, leur emploi dans l’entretien des espaces verts ouverts au public (jardins, parcs, forêts, promenades, voiries). La seconde étend cette interdiction aux jardiniers amateurs : depuis le 1er janvier 2019, ces derniers ne doivent plus employer chez eux que des phytosanitaires d’origine naturelle.
Suivons l’actualité qui démontre une prise de conscience grandissante de tous les acteurs de la société, qui espérons le protégera l’ensemble de la population et à commencer le monde agricole et les riverains.