Le changement climatique s’impose à nous , des chercheurs depuis des années alertent, certains d’entre eux reçoivent des honneurs bien mérités et fort utiles à toute la planète.
Les jurés du prix Craaford vont récompenser deux chercheurs qui ont fait avancer la recherche climatologique.
Créateur du premier modèle climatique global, Syukoro Manabe (université Princeton) a ainsi montré avec une plus grande précision que précédemment l’impact climatique des émissions anthropiques de gaz carbonique.
Chimiste de l’atmosphère, Susan Solomon a expliqué dans les années 1980, le mécanisme de la formation du «trou» dans la couche d’ozone stratosphérique situé au dessus de l’Antarctique. En mettant en exergue le rôle néfaste des chlorofluorocarbures (CFC), la chercheuse du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a permis la conclusion du protocole de Montréal, accord international d’interdiction de ces gaz de synthèse. Susan Solomon a ensuite montré les conséquences climatiques du mitage de la couche d’ozone, notamment sur le régime des vents.
Créé dans les années 1980 par l’industriel suédois Holger Craaford, le prix éponyme récompense des scientifiques œuvrant dans des disciplines non éligibles au Nobel : mathématique et géologie, sciences de la vie (dont l’écologie) et géosciences. Il est doté de 6 millions de couronnes suédoises (586.000 euros). Prix certainement fort apprécié après des années de recherche souvent mal budgetées.