Lors de la Journée mondiale de l’AVC, Dr Manoëlle Kossorotoff, neuropédiatre à l’hôpital Necker-Enfants malades et coordinatrice nationale sur l’AVC de l’enfant, a mis en évidence un fait médical peu connu que 1 % des accidents vasculaires cérébraux concernent des enfants ou des adolescents: cela représente tout de même de 500 à 1 000 cas par an en France.
La forme la plus fréquente concerne des nouveau-nés – de 200 à 300 cas par an. Lorsqu’ils sont visibles, les signes apparaissent dans les tout premiers jours de vie, en général à la maternité: chez le nouveau-né, on n’observe pas de paralysie, le système moteur est encore immature, mais on est alerté par la survenue de convulsions, de gestes répétés d’un bras ou d’une jambe et, parfois, de troubles de conscience.
L’un de nos grands messages à diffuser largement, c’est : surtout, n’allez pas aux urgences mais appelez le 15 ! Cette recommandation vaut de même que pour les adultes. Le Samu permet de gagner du temps en ne passant pas par les urgences, souvent encombrées. Il conduit directement le patient à l’IRM, ce qui fait gagner des minutes cruciales. Il faut savoir que chaque région a un schéma de prise en charge de l’AVC de l’enfant,l’état ultérieur est très lié à la rapidité d’intervention.