Depuis le mémorable été 1976, la France connaît des canicules de plus en plus intenses, 1983, 2003, 2006, 2015, 2018, 2020, précoces et fréquentes comme les vagues de chaleur de ces dernières semaines après un premier pic de températures dés le début Mai comme à la mi-juin. Il s’agit de la 45e vague de chaleur recensée en France depuis 1947 .
En 2003, pour n’avoir pas pris la mesure de la canicule, le ministre de la Santé Jean-François Mattei est remplacé en mars 2004 par Philippe Douste-Blazy qui élabore un plan canicule . qui désormais permet aux collectivités de régir rapidement face à une population qui vieillissante demande des précautions indispensables. La canicule met en évidence des dysfonctionnements dans les services de santé et l’isolement des personnes âgées, principales victimes de la chaleur.
Depuis 2015, tous les étés sont marqués par des “canicules conséquentes” avec pour résultat plusieurs milliers de “décès en excès”, selon Santé publique France.
La multiplication, l’intensification et l’allongement des canicules constituent un marqueur sans équivoque du réchauffement climatique, (depuis longtemps démontré par les scientifiques) , aggravé par l’absence prolongée de pluie qui est désastreuse pour l’agriculture et donc engage l’alimentation du plus grand nombre .
Dans l’immédiat reprenons les conseils de Santé publique France :
- Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif
- Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour
- Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool
- Évitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…)
- Évitez les efforts physiques
- Portez des vêtements amples, légers et de couleurs claires et si vous sortez, protégez-vous du soleil (lunettes, chapeau, crème solaire)
- Même s’il fait 40 °C, on peut être au frais sans abuser de la climatisation, qui représente 10 % de la consommation électrique mondiale, ne serait-ce qu’en fermant les volets aux heures les plus chaudes