Le mardi 9 juillet, le Conseil de défense écologique (CDE) s’est réuni pour la seconde fois depuis sa création. Le ministre de la transition écologique, François de Rugy, a expliqué, lors d’une conférence de presse mardi, qu’il s’agissait de passer à «une phase qui implique plus directement les citoyens dans leur vie de tous les jours.» Lors de ce second rendez-vous, l’accent a donc été mis sur les transports et la Convention Citoyenne pour la transition écologique.
Ce conseil de défense écologique (Décret n° 2019-449 du 15 mai 2019 relatif au conseil de défense écologique) a enfin été l’occasion de revenir sur l’avancement de la Convention citoyenne pour la transition écologique. L’assemblée, qui sera composée de 150 Français tirés au sort devra, après six mois de labeur, sélectionner les solutions les plus efficaces et les plus acceptables pour lutter contre le réchauffement climatique. La convention citoyenne pour la transition écologique et climatique est une illustration concrète du changement de méthode voulu par le Gouvernement a été crée lors du Conseil des Ministres du 3 juin 2019 : faire davantage participer les Français à l’élaboration des politiques publiques. Elle constituera un moment de démocratie participative inédit et pourra proposer de nouvelles mesures, en définissant le rythme et les financements. Le comité d’organisation sera installé d’ici début juillet et les tirages au sort des citoyens pour l’installation de la Convention se fera cet été, afin qu’elle puisse commencer à travailler en septembre. Le Conseil de défense écologique s’assurera de la mobilisation au plus haut sommet de l’État pour faire de l’écologie une priorité.
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